La chose à douze trous, Jean-Yves Duchesne
« C’est une œuvre éthique et non esthétique » annonce jean François Chevalier, artiste chargé par les enfants de réaliser dans l’espace ce qu’ils ont imaginé. Ethique, car elle est une morale que les jeunes de l’école de Leyr ont découverte en 1990. Ils ont voulu, dans ce plan vertical, mettre toutes les découvertes du passé (socs de charrue, vieilles pierres de Leyr) mais aussi celles du présent : les poubelles, le béton. Les trous sont l’ouverture vers l’avenir, le dialogue entre les générations, l’espoir des enfants et leurs inquiétudes quant à l’environnement et la pollution. Duchesne a souligné la qualité de cette structure, fruit d’un éveil pluridisciplinaire scolaire, qui a détourné des éléments d’architectures historiques pour en faire un événement, un monument, qui marquera à proximité de la salle des fêtes, les années 90 de Leyr.